Coach sportif, au service des entreprises sponsors

Les 22, 23 et 24 septembre 2017 avait lieu l’Atlantique Le Télégramme, une course organisée par le CNL, Centre nautique de Lorient. J’y encadrais trois équipages de l’École de Croisière de Paris (ECP). Retours d’expérience et témoignages…

Un atout pour les entreprises sponsors

Je ne suis pas un loup de mer taciturne… je suis même coach sportif.

Les entreprises sponsors qui seront avec moi sur la ligne de départ de la Route du Rhum en 2018 et la transat Jacques Vabre 2019, auront investi au-delà de ces deux courses prestigieuses. Car pendant deux ans nous travaillerons ensemble non seulement sur des actions de communication de grande envergure, mais aussi sur un projet fédérateur… le bateau est un outil « pédagogique » par excellence et je serai content d’embarquer, au sens propre, salariés, équipes dirigeantes, clients et fournisseurs. À bord, ils vivront une expérience inédite et oh combien formatrice.

Mais revenons à l’École de Croisière de Paris

Commencer par… le commencement

Lorsqu’ils arrivent sur le quai, je ne les connais pas tous. Ils ont une expérience de la mer inégale, des tempéraments différents, des attentes variées. Certains ont le sens de la compétition et viennent pour la régate. D’autres, sont là juste pour apprendre. Face à autant de disparité, je fais comme s’ils étaient tous débutants : je commence par les bases. Et la base, c’est un vocabulaire commun, c’est bien nommer chaque partie et chaque élément du bateau. Objectif : éviter les quiproquos à bord qui peuvent être source de graves erreurs.

Créer un climat de confiance

Si je ne connais pas mon public au départ, l’inverse est également vrai. Certains montent à bord pour la première fois : il faut qu’ils puissent avoir une totale confiance en moi. Je prends donc le temps avant même d’embarquer, d’écouter chacun, et de répondre à toutes les questions qu’ils peuvent se poser. Ce temps d’échange est primordial. Il conditionne la qualité de l’entraînement mais surtout la sécurité à bord.

Ce climat doit être entretenu, même en pleine mer. Si nous rencontrons une situation difficile, périlleuse, je commence par sécuriser l’équipage, puis le bateau. Puis, on prend le temps d’échanger sur la situation, on essaye de comprendre, on trouve les solutions, les bons gestes. Et là seulement, on repart. Pas de précipitation en mer : les conséquences peuvent être trop graves.

La mer n’est pas le seul danger !

La mer n’est pas la seule source de danger. Mettez 10 personnes dans un bateau  et tout peut arriver ! Nous n’avons pas l’habitude de vivre confiné. L’aventure n’est pas que sportive : elle est aussi humaine. Il faut apprendre à cohabiter, à respecter les consignes, chacun  doit être à son poste, attentif et rigoureux. Une négligence et c’est tout l’équipage qui trinque.

Naviguer pour apprendre

Lorsque l’équipage est en confiance, que chacun a trouvé sa place, nous mettons les voiles. Je ne suis pas forcément sur le bateau, surtout si j’encadre plusieurs équipages en même temps, comme ce fut le cas pour l’Atlantique le télégramme. Mais, c’est en faisant qu’on devient artisan, dit-on. C’est donc en navigant qu’on devient navigateur. L’équipage apprendra au fil de l’eau comment puiser sa force dans l’équipe.

 

L’encadrement sportif est une facette de mon métier que j’aime beaucoup. J’ai plaisir à partager ce qui est pour moi autant un métier qu’une passion.

Témoignages des élèves de l’ECP après une saison d’entraînement et l’Atlantique le télégramme – Septembre 2017

« Pendant des années, la régate ne m’a jamais vraiment amusé mais elle m’a toujours énormément intéressé parce que je suis un type curieux. Or, il se trouve que pendant cette saison 2017 et particulièrement au Télégramme, cette impression s’est un peu inversée au point de prendre davantage de plaisir. Dingue ! Ton comportement, tes conseils, ta soif de transmettre… je les ai ressentis comme si tu avais été un peintre qui composait sur moi une petite toile par petites touches.
Évidemment, l’ensemble prendra du temps à couvrir mais grâce à toi, certains réflexes sont acquis : arrêter son bateau sur la ligne, être moins timoré lors de phases de contact, «attaquer» les bateaux tribord au lieu de systématiquement passer à leur cul, etc. La répétition des manœuvres à l’entrainement a donné de la confiance à l’équipage : des virements moins winchés, des empannages sous spi plus propres, les réglages des rollers, sacrés rollers qui donnent de la puissance, ne plus étarquer les drisses comme des malades… tu nous a apporté du feeling, hyper important. Je suis déçu par mon classement au Télégramme mais je suis sûr que j’ai progressé, l’équipage entier a progressé. Même avec mon petit niveau, c’est une année dont je suis fier, il me semble que tu es responsable en partie de cet état. Pour tout cela merci et j’espère sincèrement que tu nous aideras encore l’année prochaine. »

Manu

« Je garde un excellent souvenir de notre we entrainement lors de la régate Atlantique le Télégramme. C’est grâce à ton passage à bord samedi, les choses ont beaucoup changé. Tu as su nous expliquer nos erreurs, sans faire à notre place, dans le calme : empannage de spi, rangement du tangon, affalage de spi par vent de travers… Tu a su également nous faire progresser dans nos réglages. Mais c’est surtout au niveau de la cohésion de l’équipage que les choses ont changé. Tu as su modérer les ardeurs de notre CdB , redonner de la confiance en chacun, positiver quand il le fallait; nous laisser jouer notre rôle. Bref, le lendemain on a fait notre meilleure manche (15/25) en gagnant quasiment 10 places : SUPER !! Et merci Gerald »
Yves chauvin  n°1 sur le bleu ciel 

Merci de nous avoir accompagnés cette saison. J’ai apprécié ta capacité à t’adapter à ton public, à nous donner les points de repère pertinents.

« Tu as le sens de l’organisation et tu sais transmettre ta passion pour la compétition. Tu as les qualités pour mener de front la gestion d’une équipe et générer l’énergie indispensable pour la course. Je te souhaite de réussir ton projet. »

Charles DEHAYE

« Je garde une excellente impression de ces navigations du week-end dernier très productives et pleines d’enseignements bénéfiques pour nous. Ta présence  à bord suivi de tes  débriefings très pédagogiques nous ont fait progresser,  même s’il reste encore beaucoup de travail à faire de notre côté. C’est une expérience très  enrichissante et très formatrice.

Merci à toi. Je te souhaite une bonne réussite dans la réalisation de cette belle aventure. »

Michel Avisse

« Je te remercie encore, au nom de toute l’équipe et de moi-même, pour ce coaching de 4 jours. Tout le groupe a apprécié unanimement ton coaching, les exercices que tu nous as fait faire le jeudi ainsi que les conseils sur l’eau. Ta manière de débriefer, après chaque sortie, en nous permettant aussi de poser les questions qui nous sont venus quand on était sur l’eau est très utile. Ainsi que ta façon d’expliquer simplement la logique des choses (réglages et manœuvres). Par rapport à des expériences de coaching précédentes, je trouve que tu es clair dans les conseils que tu nous apportes : à une situation donnée, tu proposes une solution qui s’explique par les conditions que l’on rencontre. D’autres entraineurs, avec qui nous avons eu l’occasion de travailler, n’étaient pas si clairs. Ta manière de faire permet la cohésion de l’équipage, autours d’un objectif commun et d’une manière de faire partagée par toute l’équipe.

La partie que j’ai préférée est la tactique sur l’eau, lors de la dernière manche où tu étais à bord. Même s’il m’est apparu clairement que nous avions encore beaucoup à apprendre pour que nous puissions jouer avec la position du bateau sur le plan d’eau : réglages, manœuvres, conduite, la communication mais aussi la compréhension générale du fonctionnement du bateau… C’est ce que nous nous proposons de travailler avec toi l’année prochaine ☺ ! »

Marc Guillaumet, Président de l’ECP

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